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J'aime, et je sais répondre avec indifférence.

9 mai 2011

C'est douloureux dedans, mon amour est écoeurant, je t'aimais mieux avant


Extrait du film CASHBACK par letechnicienfr

 Comme si un organe avait été arraché, remplacé par un vide immense, le cœur qui a cessé de battre, ne laissant plus qu'un trou noir qui aspire tous les rires. La respiration qui se coupe. Jamais je n'aurai cru que ton sourire puisse être si douloureux, si tranchant. Tes yeux qui pétillent, vos mains qui se touchent, autant de fumée qui se dissipe avec le vent, l'abandonnant là, exsangue, le souffle court, les yeux secs et les joues humides.Ne penser qu'à toi, ne regarder que toi, ton image imprimée sur le fond de sa rétine qui se superpose à nos visages et laisse son regard dans le vague. La nuit qui tombe charrie les souvenirs comme les ressacs de la mer sur le sable, elle accentue la solitude, le silence pesant et un lit froid. Son corps se recroqueville, ses ailes ont disparues, arrachées de ses propres mains, elle n'en veux plus. A quoi ça sert de voler si le vent ne l'emporte plus jusqu'à toi? Le sublime. Horreur délicieuse de l'amour, amertume de tes baisers. Je laisse des fleurs pousser au bouts de mes doigts longilignes pour caresser ses paupières meurtries, je ne veux pas lui apprendre à vivre avec le cœur en bandoulière, les larmes coincées dans la gorge comme je l'ai toujours fait. Ne racles pas tes ongles contre le parquet, ne laisse pas le monde continuer à tourner. Tu es tellement plus belle que moi. Le corps brisé, le cœur piétiné, relève toi maintenant. Apprends à respirer.

*

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7 décembre 2008

Et il semblerait que tu sois en train de m'échapper














La vérité c'est que tu me manques déjà... Tellement.

1 juin 2008

Why do I feel you’re a million miles away?

Dis moi que nos yeux se chercheront encore, que je ferai toujours d’un rien un tout, qu’on continuera parfois d’avoir du mal à se comprendre, à se saisir. Que je ne percerai jamais le mystère qui entoure ton visage et tes doigts qui se tordent, que je n’aurai de cesse de douter de ton amour pour ne jamais le perdre. Promets moi des rires, des larmes, des étreintes passionnées et des cris, mais jamais d’indifférence.


Stabbing Westward - Pefect #_

26 mai 2008

Crépuscule

Epuisée par nos baisers, je m'endors.
Et tu me manques.

 


Le Marais - Paris, je t'aime
envoyé par Narfouette

7 mai 2008

Les fleurs fanées.

18

Ça n’a plus aucun goût, aucune saveur. C’est juste un peu amer sur les lèvres. Ta cigarette se consume toute seule dans le jardin, près d’un verre abandonné. Sur le bord, subsiste encore la tâche sucrée de tes lèvres, une dernière petite trace de toi, la seule que tu as bien voulu lui laisser. Dans ses bras il n’y a plus personne, elle a tout le temps froid à présent, et le soleil qui brûle ses joues et ses yeux n’y peut rien changer. Elle est perdue, ne parle plus, ne sourit plus. Ses éclats de rires retentissant ont laissé place à de grosses perles d’eau roulant de ses yeux vides. Tu avais promis d’être toujours là pour la relever, toujours tu avais dis, et elle avait répondu jamais. Aujourd’hui tu es parti, et elle ne sait même plus comment on vie, comment on aime. Ton visage se trouble mais pas sa peine, tu l’as laissé exsangue, à moitié morte, assise dans la lumière devant cette cigarette éteinte. Elle savait qu’elle t’aimait trop et que la chute serait douloureuse, mais tu devais la rattraper. Tu ne l’as pas fait. Il lui faudra réapprendre à marcher, à rire et à vivre avec le vide, puisque ton odeur a quitté ses cheveux. Tu ne sais pas combien elle a pleuré, jusqu’à ce que ses yeux soient secs et que les sanglots secouent son petit corps sans qu’aucune larme ne puisse plus s’en échapper. Elle te le cachait, bien sur, mais tu ne voulais pas regarder dans son regard triste, parce que tu savais, déjà à ce moment, qu’il ne suffirait pas de la consoler, il fallait la reconstruire, et tu ne pensais pas que c’était aussi simple que de la serrer dans tes bras en sentant des traces d’eau rouler de ton épaule jusque dans le creux de tes reins. C’est pourtant tout ce qu’elle te demandait, silencieusement. A présent elle se réveille en pleine nuit et ne comprend pas pourquoi ta main n’est pas dans la sienne, et marchant sur les toits comme un funambule sur un fil fragile, petite poupée désarticulée, elle se penche à ta fenêtre et te regarde dormir, une deuxième silhouette contre toi, qui n’est plus la sienne. Elle ne peut même plus crier, seulement trembler.


Yann Tiersen - Sur Le Fil # _

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23 avril 2008

Don’t go and leave me and please don’t drive me blind

1521192906

Il semble se lasser de ses caresses, et elle se fane lentement. Ses poumons se resserrent et s’atrophient chaque seconde passée loin de lui. Mais elle continue le jeu de la prétention et de la tête haute. Rire plus fort quand il passe, les embêter gentiment et feindre quelques fatigues passagères lorsqu’elle flanche. Elle tente de voler quelques instants, quelques sourires, pour empêcher sa bouche de trembler quand elle lui dépose un baiser au coin des lèvres. Légère et délicate malgré sa maladresse, elle tentera tout pour ne pas s’avouer cette dépendance indécente qui se creuse en elle.

Non, il n’a pas réussi à atteindre son cœur de pierre, il l’a brisé, tout simplement.

Elle n’a pas besoin de tout ça, vraiment pas. Elle veut juste s’autoriser à tomber dans ce gouffre sans fond et laisser son sang battre ses tempes jusqu’à l’explosion. Ces battements de cœur résonnent trop fort en elle, elle ne peut même plus penser. Ce qui est ridicule c’est cette attente, ces heures perdues à guetter le moindre signe de vie et d’amour, la gorge nouée et les yeux humides. Elle promettra que ce ne sont pas des larmes.


Placebo - Blind # _


13 mars 2008

Break my face, my back, my arms, my neck, but please don't break my heart.

m_liv29yElle ferme les yeux, frotte ses paupières à ses joues et enferme sa main dans la sienne. Parfois, elle enfoui son visage dans sa nuque et se brise les yeux du bout des ongles pour réprimer quelques sanglots silencieux. Elle n’y peut rien, elle est comme ça. Refus du futur, et négation du passé, ça vaut mieux pour tout le monde. Elle relève la tête et sourit, ses yeux ne sont même pas humides, elle est assez fière d’elle et caresse une mèche de ses cheveux du bout des doigts. Il fait tellement froid, elle s’agrippe à la chaleur et s’empêche de penser au moment où elle ne sera devenue qu’un vague mirage, trop lointain pour évoquer le moindre battement de cœur. Il sera temps de s’excuser pour ses maladresses et ses rires trop lourd, pour ses cachettes enfouies et ses mots si courts. A qui pense-t-il lorsque son regard se perd? L’éclat de leur rire reste en suspens dans le temps, elle déteste ça, elle déteste le vent. Et les gouttes de pluie tombant sur son visage endormi, son parfum qui traîne encore dans ses cheveux… Les feuilles mortes des souvenirs finiront par s’effondrer, la fenêtre arrêtera de claquer sous l’effet de l’orage, mais la peur restera. La peur qui sert le ventre et tord ses mains, la peur qui fait trembler son corps et floute sa mémoire, s’imprimant dans le moindre de ses muscles. L’importance démesurée qu’elle accorde à la vie n’a plus la même valeur à présent. Ils sont partis.


K's choice - My Heart #_

 

13 février 2008

Moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire.

Je me rappelle de ce jardin qui sentait les feuilles mortes emportées par le vent. Les rayons de soleil sur mes joues humides, l’odeur des roses et des orchidées, quelques éclats de rires. Et puis le clair de lune et les larmes faciles qui roulent, qui roulent… Chaque sourire est salvateur. J’aperçois les rayons de chaleur percer à travers les volets pour venir courir sur mes côtes. Je suis si blanche, ça te fait peur. Prends ma main et serres la fort, plus fort encore. Guéris moi de ma peine du bout des lèvres, je veux sécher mon cœur au soleil. Et si je mord ma bouche jusqu’au sang c’est pour ne pas crier une fois de plus. J’ai souvent des maux au coin des yeux quand je me souviens de ces fleurs et de leur parfum, et des quelques frissons qui ne me parcouraient pas encore les doigts.
Reste le goût de l’alcool et les cicatrices. Ton regard est si noir, trop noir.


Saez - Il y a ton sourire #_

1 février 2008

Cela faisait longtemps que l’on ne s’était pas manqué.

Allongée dans cette pièce vide, les lèvres fendues sur le parquet, les ongles raclant le sol dans un crissement insupportable, des perles de pluie lui collent les cils.

L’humidité de la pièce l’oppresse tandis qu’elle est écrasée sous le poids de ses propres erreurs, une trace floue des douleurs passées persistant sur son bras. Elle aimerait tellement avoir plus à offrir que ces nœuds trop compliqués à défaire, que ces petites chaînes dorées qu’elle s’est elle-même créée autour des poignets. Elle aimerait surtout ne jamais avoir croisé ce regard, ne jamais avoir cru ce sourire. Et revenir en arrière. Lancer du sable dans ses cheveux, crier avant de courir dans l’eau glacée, observer le ciel pour trouver des formes de fous rires et de baisers aux nuages, reconnaître le goût du sel dans l’eau de mer et pas encore dans celui des larmes, ne pas creuser de puits sans fond où s’enfermer.

Et elle ne sait pas comment faire pour que tu ne t'éloignes pas un peu plus. C'est insupportable de voir que tu ne la regarde même plus.

26 janvier 2008

Je promets d'essayer.

smile

Les voiles s’accumulent entre ses doigts, légers, elle ne peut que les déchirer. Sa maladresse l’angoisse tandis qu’elle se sent observée. Alors, remontent à son esprit l’odeur lourde du brûlé, la douleur lancinante, son corps qui convulse. Elle ne peut rien oublier, le moindre regard reste chaleur, la moindre cicatrice est inscrite à jamais.
Il lui suffirait d’être honnête pour ne plus se noyer, d’oser lever les cils et d’arrêter de se tordre les mains, mais elle ne peut plus supporter le regard sombre de ceux qui l’entourent, l’impression qu’ils jouent avec elle, sans que cela ne semble jamais vouloir s’arrêter. Le spectacle de ses larmes les désarme mais les satisfait.
Elle ne demande pourtant qu’un sourire, et un baiser délicat sur les paupières pour s’endormir sans craindre les cauchemars, sans se mordre la lèvre jusqu’au sang pour ne plus voir son visage et contenir les tremblements.
Elle se cache derrière la fumée de sa cigarette, les yeux fixés dans le vide, écoutant les autres rires en attendant. Peut être qu’un jour il n’y aura plus de traces noires sur ses joues roses.
Avant, le corps exprimait ce que sa gorge nouée enfermait de paroles. Maintenant, tout est inerte, bloquée. Elle se complait dans son mutisme. Et les mots blessants lui rappellent qu’elle doit sourire, enfouir ses angoisses pour se protéger et ne pas répéter les mêmes erreurs, ne pas les inquiéter.
Elle effleure le bonheur du bout des doigts pourtant, parce qu’ils sont là, à l’entourer de mille regards heureux.
Cependant, elle craint si fort de les perdre qu’elle fait tout pour les éloigner, que la peur s’apaise enfin, et ne reste que la solitude, si familière. Elle réussit chaque fois, détruisant si aisément ce que l’on a tissé pour elle … Le choix de la souffrance et de la facilité. Toujours.

Je déteste les frissons.
*

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