The boy that you love is the man that you fear
L'ange bienveillant du bout de mon aile s'émousse.
Prolongation des mots, il me coupe la parole, et souffle sur mes yeux.
C'est un peu étrange, parce que je sais qu'il ne m'aime pas, mais je recherche ses bras, et l'oblige, par des regards, à me prendre en pitié. Tout est incroyablement sombre autour de lui, du moins ce me semble être la seule raison de son omniprésence. Il se démarque, c'est tout.
Cruel, il s'amuse, par des gestes, des regards, à me plonger dans le vide. Son regard ? Une forme de torture, un jet d'encre noir percé dans de la soie. Une imperfection dangereuse, qui, peinte dans son visage étrange, me rassure.
Le temps permet de tout oublier, mais il le refuse, et se rappelle régulièrement à moi, effleurant mes épaules de ses cheveux, embrassant doucement mes espoirs du bout des mots. Si simplement, si innocemment, afin de rester à cette petite place confortable qu'il s'est fait dans ma vie. C'est si facile, j'aime tellement ça.
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